160k/an d’économie trouvés en dix minutes

Depuis juin, j’ai bossé avec une dizaine de DNVB.
Et, comme chez Almé au début, à chaque fois, je retrouve les mêmes postes.. chers, chronophages, et qui n’ajoutent pas un point de CA, pas un point de performance.

Pire : ils brouillent la lecture.
Ils ajoutent des couches, des interlocuteurs, des dashboards,
et empêchent le ou la CEO d’avoir une vision claire.

Ce n’est pas une question d’ego ni d’orgas.
C’est juste que beaucoup de structures ont gardé des réflexes d’une autre époque.

Ce qu’on coupe ou qu’on remplace mieux

1. Les agences média buying

6 000 €/mois (3k Meta + 3k Google).
Un freelance sénior à 2 000 € fait les deux, souvent mieux.
48 000 € d’économie par an.

2. L’agence CRM

3 000 €/mois pour dix flows et deux newsletters campagne par semaine
Faites intervenir un freelance one-shot à 2 000 € : il installe les bons scénarios, forme l’équipe, et vous êtes autonomes. Gardez les NL campagnes en interne.
💰 34 000 € d’économie par an.

3. L’agence de presse

3 000 €/mois pour des retombées sans impact business.
Coupez.
La presse ne fait pas vendre, et les agences encore moins.
36 000 € d’économie par an.

4. L’agence influence

1 500 €/mois pour envoyer des colis à des créatrices.
Remplacez-la par un·e alternant·e qui contacte directement, gère les envois, suit les posts.
18 000 € d’économie par an.

5. L’agence SEO

2 000 €/mois pour “optimiser du contenu”.
Faites plutôt venir un freelance one-shot à 2 000 € : il pose les bases, structure le site, forme l’équipe.
22 000 € d’économie par an.

6. Les logiciels fantômes

Ces abonnements mensuels qu’on garde “au cas où”.
5 000 € d’économie par an.

💡 Économies brutes : 163 000 €/an

🔺 Ce qu’il faut garder

1. Quelqu’un qui filme et monte vos contenus

C’est le seul poste marketing à garder.
Filmer, monter !
En interne, il ou elle ne fait que ça.
En freelance, il ou elle vient tous les lundis filmer le contenu de la semaine.
24 000 €/an.

2. Un outil de pilotage data (type birondata)

Un seul tableau, lisible, pour tout : ventes, coûts, retours, campagnes.
Pas uniquement pour constater : pour comprendre et décider.
9 600 €/an.

3. La logistique

Dans 99 % des cas, un logisticien s’aligne sur un devis concurrent.
Sur une marque entre 3 et 5 M€ de CA, avec 8–10 % du CA en logistique,
ça fait 25 à 40 000 € de marge récupérable.
Souvent, un simple mail suffit.

Ajouts : 33 600 €/an
Économie nette : 130 à 160 000 €/an

Ce qui était valable il y a six ans ne l’est plus aujourd’hui.
Les modèles se sont durcis, les coûts ont explosé, et l’argent est redevenu rare.
Pour survivre, une DNVB doit être agile, et pour être agile, il faut comprendre.

Et quand je dis comprendre, je ne parle pas de 40 KPIs illisibles.
Je parle de quelques chiffres bien compris, précis, partagés,
sur lesquels tout le monde est d’accord.

Pour piloter une marque à 3 M€ de CA, il vaut mieux quatre ou cinq personnes, free ou internes,
qui bossent main dans la main,
qu’une pile de prestataires qui se marchent dessus.

Et surtout, n’ayez pas peur de raisonner en mission courte.
Besoin d’un data analyst ? D’un stratège acquisition ?
Prenez-le une journée, trois jours, une semaine.
Un bon spécialiste peut débloquer une situation en un rien de temps.

C’est ça, aujourd’hui, piloter une DNVB :
moins d’épaisseur, plus de clarté.