La croissance est-elle une science exacte ?

Est-ce qu’il existe une recette mathématique, reproductible, qui garantit la croissance d’une marque ?

Est-ce qu’il existe une recette mathématique, reproductible, qui garantit la croissance d’une marque ?
Est-ce qu’en appliquant parfaitement ce que chaque spécialiste vous dit de faire – ou ce que ChatGPT vous recommande – vous êtes assuré de croître ?

La réponse est non.
Et je vous explique pourquoi.

Je travaille aujourd’hui avec plusieurs DNVB.
Elles ne font pas les mêmes choix.
Elles ne font pas appel aux mêmes freelances, agences, experts.
Elles n’ont pas les mêmes outils, les mêmes contenus, les mêmes funnels.
Parfois même, elles suivent des recommandations complètement contradictoires.

Et pourtant, certaines cartonnent. D’autres stagnent.

Alors si ce n’est pas une histoire de méthode, de playbook ou de miracle algorithmique…
C’est quoi, le vrai déclencheur de croissance ?

Il n’y a pas une seule réponse. Mais il y a un point de départ.
Un prérequis. Une base sans laquelle rien ne tient.

1. Il faut que quelqu’un veuille votre produit. Maintenant.

Pas dans l’absolu. Pas un jour, peut-être.
Maintenant. Là, tout de suite.

Je ne parle pas de “besoin vital” : un bijou peut devenir un besoin à l’instant T.
Un t-shirt. Un jouet. Un parfum.
Ce qui compte, c’est l’intensité du désir que vous créez à un moment donné.
Est-ce que votre produit tombe juste ? Est-ce qu’il arrive au bon moment, avec la bonne forme, la bonne promesse, le bon ton ?

Et surtout : est-ce qu’il existe un marché actif, accessible, en recherche de ce que vous proposez ?

Ça, c’est la première pierre.
Sans ça, tous les ads du monde ne feront rien.

2. Il faut que ce produit soit clairement exprimé

Je suis souvent frappé par l’écart entre la façon dont un fondateur ou une fondatrice parle de son produit… et ce qu’on voit sur le site.
À l’oral, c’est évident, vivant, vibrant.
Sur le site ? C’est flou, froid, ou générique.

Avant même d’imaginer scaler, il faut que le message soit clair. Et touchant.
Un produit bien expliqué, c’est un produit qui vend même avec peu de moyens.

Et c’est ici que beaucoup se trompent :
Ils délèguent trop tôt.
À une agence. À un freelance. À un stagiaire.
Sans avoir eux-mêmes compris ce qui déclenche l’envie d’achat chez leur client.

Tant que vous n’avez pas mis vous-même les mots justes, les images fortes, les émotions sincères, ne déléguez pas. Pas encore.
Quand c’est trouvé, vous pourrez industrialiser. Mais pas avant.

3. Il faut que le produit soit visible

C’est peut-être bête à dire. Mais on l’oublie souvent.
Pas de trafic = pas de ventes.

Certaines marques y arrivent par le bouche-à-oreille.
Parce qu’elles ont frappé fort, juste, sincère.
Je me souviens de la première fois où j’ai commandé un iPhone reconditionné chez Backmarket.
Deux semaines plus tard, j’achetais une télé. Puis un ordi.
Et j’en ai parlé à 10 personnes autour de moi. C’était limpide.

Mais si ce n’est pas votre cas ?
Alors il va falloir rendre votre produit visible.
Instagram. TikTok. Meta Ads. Influence.
Mais pas à l’aveugle.
Pas avec des visuels fades, des promesses floues, ou des briefs tièdes.

La croissance, ce n’est pas une question d’outils.
C’est une question de désir bien compris, bien formulé, et bien diffusé.

Et, au départ, personne ne sait mieux que vous ce qui fait vendre.

C’est pour ça que je travaille avec les fondateurs et fondatrices sur ces trois piliers, en même temps :

  • le produit : est-ce qu’il tombe juste ?

  • le message : est-ce qu’il est clair, émotionnel, impactant ?

  • la visibilité : est-ce qu’on a le bon canal, la bonne intensité, le bon ton ?

Stratégie + opérationnel.
Je ne fais pas que conseiller, je fais avancer.

Je suis complet en juin.
Deux places se libèrent en juillet.

Si vous voulez qu’on avance ensemble : répondez à cette newsletter.

Et pour finir — un parallèle qui me revient souvent.

Faire croître une DNVB, c’est un peu comme faire un film qui cartonne.

Il existe des codes. Des bonnes pratiques.
Un public cible. Un genre. Un rythme. Une BO.
Un storytelling bien construit, une image léchée.
Tout ça compte.

Mais ce n’est jamais ce qui fait la magie.

La magie, c’est ailleurs.
C’est l’émotion transmise. La justesse du moment. Le regard. L’intention.
Ce truc difficile à nommer… mais qu’on ressent tout de suite quand c’est là.

Pour une marque, c’est pareil.